- 2ème siècle après JC : Claude Gallien, confronté aux blessures des gladiateurs de Pergame (capitale du royaume grec d’Asie) effectue des ligatures artérielles avec des boyaux d’animaux torsadés (ancêtre du fil chirurgical le « catgut », fabriqué avec du boyau de mouton et non de chat),
- 360 après JC : Oribase, Chirurgien de Pergame (Fig. 1), décrit les anévrismes dans le Synagogae Medicae, vaste encyclopédie médicale : « Il y a deux espèces d’anévrismes : l’un se produit par la dilatation locale d’une artère ; c’est de là que la maladie emprunte son nom d’anévrisme, l’autre résulte de la déchirure de l’artère et du passage du sang dans la chair environnante…Il n’est pas raisonnable d’abandonner à eux-mêmes tous les anévrismes, comme l’enseignaient les anciens chirurgiens ; mais il serait extrêmement dangereux de les opérer tous.